Catégorie : Lean Start-up

  • Pourquoi il vous faut google apps pour démarrer ?

    Profitez du démarrage pour prendre de bonnes habitudes de travail dans votre start-up

    Vous allez sans doute investir dans du matériel informatique (au passage n’hésitez pas une seconde, votre ordi c’est l’outil avec lequel vous allez passer le plus de temps alors prenez le top, faites vous plasir !).

    Puis viens -par défaut, par habitude, par formation – le moment où vous allez choisir un produit pour réaliser vos documents, vos feuilles de calculs, vos présentations…. Laissez moi deviner, vous avez ‘choisi’ Microsoft ?

    Pire, vous n’avez pas prévu de payer la licence (ce qui est bien évidement complètement interdit et très risqué dans le cadre d’une entreprise)…

    Vous allez donc -parce que vous êtes dans votre zone de confort- vous débattre avec plein de versions, des disques durs qui se remplissent à la vitesse de l’éclair, des mises à jour incessantes… Chacun son karma.

    Nous avons opté pour les Google Apps, récemment renommé Google for Work.

    Pourquoi ? Parceque c’est simple, robuste et surtout d’une efficacité sans nom.

    Sans aucune installation, vous accédez à du travail collaboratif sur vos documents, vous partagez vos documents, vous gérez finements vos emails et vous avez accès à la possibilité de développer des macros vous permettant de faire interagir l’ensemble de ces documents entre eux.

    Le coût ? 4€/mois/utilisateur. Autant dire une misère au vu des services et du temps que vous allez gagner. Un cout totalement proportionnel à votre niveau d’utilisation, à la hausse comme à la baisse.

    Vous allez vous retrouver devant votre banquier demain ? Tout vos documents sont accesibles de votre ordinateur.

    Vous avez une présentation à faire et votre associé viens juste de la finir (pendant que vous étiez dans l’avion) ? Aucun souci, la version que vous allez afficher est la dernière.

    Quelques exemples concrets

    Vous accueillez deux nouveaux stagiaires. Pas besoin d’appeler votre développeur préféré pour qu’il vous configure les adresses mails, les droits etc..

    Vous aller directement dans votre interface d’administration et sans une seule ligne de code, vous allez pouvoir créer des adresses mails personnalisées, de suite utilisable.

    Vous craignez pour vos documents sensibles ? La gestion des droits d’accès est un jeu d’enfant. Vous pouvez restreindre l’accès à certains répertoires, certains documents, tout en définissant si la personne qui obtient l’accès pourra simplement lire, voire commenter, voire modifier.

    Vous souhaitez envoyer des mails en masse ? Google for work vous permet d’envoyer des mails jusqu’à 1500 adresses différentes par jour. On est pas sur des capacités type mailchimp mais ça fait un sacré niveau d’envoi !

    Tout ceci est en plus scriptable.

    De façon relativement simple (il faut quand même des notions de base en programmation), vous allez pouvoir vous fabriquer votre propre buffer pour vos tweet (afin d’améliorer votre visibilité sur les réseaux sociaux), vous allez pouvoir recevoir/envoyer des emails avec un contenu qui se met à jour (genre un rapport sur votre pipeline) tout seul.

    Du bonheur je vous dit !

    Pourtant, beaucoup de sociétés n’ont pas ce réflexe et utilisent des outils pas très collaboratifs, très complexes de mise en oeuvre et très couteux. Bizarre, mais c’est comme ça. Quand je discute avec les représentants de ce type de société, j’ai mal pour eux : que de tracas avec leurs mails qui partent dans la boite spam de leur destinataire (car leur serveur d’envoi est mal géré), les pertes de versions, les modifications non enregistrées, la circulation très lourde de l’information qui s’entasse dans leurs boite de reception qui recopie tout en local sur un disque dur poussif et saturé.

    Partez du bon pied, et commencez dès le début à prendre de l’avance sur ces sociétés concurrentes qui sont engluées dans leur zone de confort !

  • Travaillez les chaînes de tractions pour votre start-up

    Votre produit ou service existe, vous avez atteint le product/market fit et vous cherchez maintenant à démultiplier vos affaires.

    Beaucoup de moyens sont à votre disposition, il faut quasiment tous les tester. Certain auront un effet bref, d’autres dureront plus longtemps.

    Ces moyens s’appellent des chaînes de traction. D’après mes lectures (je ne me souviens pas du livre, désolé) il en existe une vingtaine.

    Utiliser ces chaînes de traction va vous permettre « d’avoir de la traction ».

    La traction est le signe que l’entreprise est en train de décoller. C’est la preuve quantifiée qu’il existe une demande client. La traction c’est grandir. La poursuite de la traction est ce qui définie une start-up.

    Liste des chaînes de traction

    En bloc, voici la liste des moyens que vous pouvez/devez tester pour faire décoller votre start-up :

    -le marketing viral
    -les relations publiques
    -les relations publiques non conventionnelles (guerilla marketing)
    -le marketing sur les moteurs de recherche (SEM)
    -les publicités sociales et display
    -les publicités offline
    -le SEO
    -le marketing de contenu
    -l’email marketing
    -la conception comme outil marketing (widget, micro-site, outils gratuits)
    -le ciblage de blog
    -le développement du business (partenariat)
    -les ventes
    -les programmes d’affiliation
    -les plateformes existantes (facebook, appstore)
    -les salons
    -les evenements offline
    -les conférences en tant que speaker
    -la construction de communauté

    Il est difficile de prévoir quelle chaîne de traction sera la meilleure pour votre société à un moment donné, mais ces chaînes ont toute été efficaces pour obtenir une première traction pour des sociétés B2C ou B2B.

    Je vous entends déjà dire ‘oui mais ça je n’y crois pas’, ‘les salons ne fonctionnent pas’ etc…

    Nous avons nous aussi des réticences face à certaine de ces chaînes de traction. Mais l’idée c’est maintenant de les classifier pour en choisir uniquement trois.

    Nous avons utilisé Trello avec nos associés pour lister toute ces chaînes et discuter sur chacune d’elle afin d’en choisir trois.

    Choisir ses chaînes de traction

    Adapter ces chaînes de traction à votre start-up

    Tout d’abord nous nous sommes efforcé de faire le traitement suivant pour toute les chaînes de la liste, quelles que soient nos idées reçues.

    Nous avons donc, chacun, imaginé une façon raisonnable d’utiliser la chaîne. Nous nous sommes forcés à formaliser chacun une idée par chaîne, puis :

    – Nous avons noté la probabilité que cette idée fonctionne pour nous.
    – Nous avons estimé le coût de cette idée pour attirer un client (c’est assez difficile, pour certaines chaînes cela s’est fait au doigt mouillé).
    – Nous avons estimé combien de clients nous pourrions obtenir avec cette idée.
    – Nous avons enfin estimé le temps que cela prendrai de mettre en place cette idée et d’avoir le premier client.

    Classer les chaînes de traction pour votre start-up

    Nous avons ensuite classé ces chaînes de traction en trois paquets :

    – quelles chaînes de traction vous paraissent les plus prometteuses ?
    – quelles chaînes de traction semblent pouvoir fonctionner ?
    – quelles chaînes vous paraissent être à long terme ?

    Parmi ces chaînes, l’idée est de n’en garder que trois.

    Pour notre start-up, nous avons retenu :

    – le Search Engine Marketing
    – le marketing de contenu
    – l’email marketing

    Il va nous falloir maintenant tester ces trois chaînes :

    En gros, combien cela va coûter de recruter un client à travers cette chaîne ?
    Combien de clients sont disponibles à travers cette chaîne ?
    Est-ce que les clients obtenus à partir de cette chaîne sont ceux souhaités ?

    Pendant le test, il ne s’agit pas d’essayer d’obtenir beaucoup de traction avec cette chaîne (pour le moment).
    L’idée est de déterminer si la chaîne pourrait fonctionner.

    La principale considération à cet instant est la vitesse d’obtention des données pour prouver les hypothèses.

    Si tout va bien, une des trois chaînes va produire des résultats.
    Dans ce cas, vous devrez diriger vos efforts et vos ressources vers la chaîne la plus prometteuse.
    A chaque étape du cycle de vie d’une startup, une chaîne de traction domine en terme d’acquisition client.
    C’est pourquoi il ne faut se concentrer que sur une seule chaîne à la fois, et seulement après avoir identifié que cette chaîne ait l’air de fonctionner.

    Le but de cette étape de concentration est simple : exploiter tout le potentiel de traction de cette chaîne.
    Pour cela, il faut expérimenter en continu pour trouver comment optimiser la croissance dans la chaîne choisie.
    Au fur et à mesure, vous allez découvrir des tactiques efficaces et faire tout ce que vous pouvez pour la mise à l’échelle jusqu’à ce que la chaîne ne soit plus efficace à cause de la saturation ou de la montée des coûts.

  • Accélérez votre startup – Dépensez pour démultiplier le business

    Une fois que vous avez déterminé un processus de vente qui fonctionne de façon répétable et démultipliable, avec un business modèle viable, alors vous êtes prêt à démultiplier votre business.

    A cette étape, vous devez faire monter en puissance la société aussi vite que possible. Si vous coût d’acquisition client est inférieur à la valeur de votre client sur sa durée (LifeTime customer Value) alors vous avez un retour sur investissement clair pour vos dépenses de marketing et de vente.

    Pour être plus clair, vous savez maintenant que chaque euro que vous dépensez dans les ventes et le marketing vous rapportera plus d’euros. Vous devez alors maintenant appuyer sur la pédale d’accélérateur et investir autant que vous pouvez.

    Reconnaissez et saisissez l’occasion et le contrôle du marché

    Assez bizarrement, beaucoup de startups n’arrivent pas à savoir qu’elles ont atteint cette étape et n’investissent alors pas assez. Si elles sont arrivées à cette étape, c’est qu’elles ont prises l’habitude de ne pas surdépenser pendant les premières phases, et ont conservé le cash coûte que coûte. C’est pour cela qu’il leur est alors difficle d’embaucher aggressivement, et de dépenser leur cash.

    Pourquoi est-ce si important de devenir aggressif à ce moment ?

    Basiquement, vous devez prendre le plus de part de marché possible avant qu’un compétiteur entre dans votre espace. Il y a clairement un point de bascule qui s’opère quand soudainement vous êtes reconnu comme le leader du marché.

    A ce moment, vous pouvez écraser les compétiteurs. Dans chaque marché technologique, le leader profite d’un avantage énorme. la presse, les analystes, la blogosphere font beaucoup plus attention à vous et les pragmatiques et les suiveurs (le gros du marché, appelé aussi early et majority cutomers) préfèrent acheter chez le leader du marché.

    Cela devient un phénomène très puissant qui se renforce et plus vite vous pouvez arriver à ce moment, mieux c’est.

    Prévoyez quelques changements dans le management

    Les montants que vous allez pouvoir investir sont clairement déterminés par les montants de capital dont vous disposez. Heureusement, il est assez facile de lever des capitaux quand vous avez atteint le product/market fit et que vous avez un process de vente repetable et démultipliable.

    A cette étape, vous verez qu’il y a des énormes avantages à recruter des executifs expérimentés qui savent comment diriger et manager les opérations à grande échelle. Cette phase demande des compétences différentes des deux premières phases et vous allez devoir faire des changements dans votre équipe managériale.

    Etes vous prêt à lâcher la barre pour recruter un Executif qui saura démultplier votre business ?

  • Pourquoi il faut drastiquement baisser votre burn cash rate ?

    Les startups font fréquemment ces deux erreurs :
    – elles dépensent trop d’argent
    – elles n’en dépensent pas assez

    Il existe deux périodes très distinctes dans la vie d’une startup :

    – la période pendant laquelle on recherche le product/market fit

    – la période pendant laquelle on accélère

    Dans cet article, je vais parler de la première période, puisque c’est par cette période que comme toute vie d’une start-up.

    Qu’est ce que le product/market fit ?

    Au démarrage, les entrepreuneurs doivent être concentrés de façon compulsive sur la découverte du product/market fit, et ils doivent conserver leur cash pour aller le plus loin possible.

    Le product/market fit à ce moment est la seule chose qui compte, mais qu’est-ce que c’est ?
    Basiquement, une startup atteint le product/market fit quand elle a :
    – un jeu de clients assez excités au sujet du produit pour payer pour l’avoir. (c’est un paiement en cash, mais parfois en temps)
    – une base client assez large pour créer un business viable

    Andreessen écrit :
    “ Vous pouvez toujours sentir que le product/market fit arrive. les clients achètent le produit aussi rapidement que vous pouvez le produire – ou la croissance de l’utilisation du service est uniquement limitée par la vitesse à laquelle vous pouvez ajouter des serveurs…
    Vous pouvez toujours savoir quand le product/market fit n’est pas en train de se produire. Les clients n’arrivent pas à obtenir de la valeur à partir de votre produit, le bouche à oreille ne fonctionne pas, l’utilisation ne croit pas si vite, les revues de presse sont ‘bof’, les cycles de vente prennent trop de temps et beaucoup de deals ne signent jamais. »

    Baissez votre burn rate (vos dépenses) pendant la recherche du product/market fit

    Si votre startup n’as pas atteint son product/market fit, vous devez vous concentrer à le trouver et à baisser vos dépenses pour vous donner le plus de temps possible pour le trouver.

    La meilleure façon de trouver le product/market fit est d’aller face aux clients et de valider vos hypothèses. Commencez tôt, et validez avant de construire quoi que ce soit. Utilisez des maquettes de votre produit pour faire comprendre aux clients votre vision, et continuez à obtenir des validations pendant votre développement/conception.

    Développez des compétences en écoute objective, et n’essayez pas de vendre à tout prix. Souvent, les entrepreneurs n’entendent que ce qu’ils veulent. Quand un client n’est pas d’accord, vous entendrez souvent les entrepreneurs dire : “Ils ne comprennent pas”. C’est une bonne indication que l’entrepreuneur n’écoute pas !

    Posez vous des questions sur chacune de vos hyptothèses :
    Est-ce que le problème que l’on résoud est important pour le client ?
    Trop souvent, les sociétés oublient les problèmes qui ne sont pas assez important pour y dépenser de l’argent ou du temps pour le résoudre. Si le problème n’est pas assez important, préparez vous à abandonner l’idée actuelle et pivotez sur quelquechose de différent.

    Est-ce que votre solution résoud réellement le problème ?
    Présentez la solution au client et demandez lui :
    Est que c’est indispensable ou un mieux ? (must have/nice to have)
    Seriez vous prêt à vous engager à l’acheter à ce prix si nous le concevons ?
    Où est située la solution sur votre liste des priorités sur lesquelles vous dépensez de l’argent ?

    Réduisez votre burn rate, augmentez votre temps

    Personne ne peut prédire combien de temps cela prendra pour trouver votre product/market fit. Pour vous donnez les plus grandes chances de succès, vous avez besoin que votre argent soit là le plus longtemps possible. En d’autres termes : vous devez brûler le cash le plus lentement possible.

    La startup idéale doit être composée de ses créateurs, de l’équipe de développement et d’un ou deux commerciaux pour mettre les fondateurs face aux clients. C’est tout.

    Les fondateurs sont les meilleures personnes pour interagir avec les clients pour comprendre si les expériences fonctionnent et pour apprendre des échecs. Ce travail est le travail clé d’un entrepreuneur et ne peux pas facilement etre délégué.

    Cela peut être tentant d’embaucher une grosse équipe de Recherche et Développement pour arriver sur le marché rapidement. Reconnaissez que peu de produits sont immédiatement prêt pour une large adoption, et vous devrez certainement concevoir quelques versions pour obtenir le product/market fit. Réglez votre taux de consommation de cash pour un marathon, pas pour un sprint.

    Il peut y avoir des exceptions à cette règle de dépense quand vous pouvez trouver quelquechose qui va clairement raccourcir le temps nécessaire pour trouver le product/market fit. par exemple, une embauche qui apporte un savoir faire ultra nécessaire mais manquant.

    Une fois que vous avez la preuve du product/market fit, vous pouvez alors trouver un modèle de vente démultipliable et répétable.

  • Comment faire un suivi de l’ensemble de ses pipelines (commerciaux, levée de fond) directement dans gmail

    Nous avons longtemps cherché un CRM pour organiser le suivi de nos affaires commerciales.

    Le problème des CRM, c’est qu’ils sont en général fait pour les directeurs commerciaux, pas pour les commerciaux.

    Du coup un CRM impose beaucoup de lourdeurs, de ressaisies et le temps à passer est elevé.

    De plus, choisir un CRM est une décision assez engageante, une fois que vous avez commencé à vous en servir, difficile de revenir en arrière.

    Nous avons donc cherché des CRM gratuit ou peu chers dans un premier temps.

    Nous avons tout d’abord installé openERP – qui a changé de nom et de business modèle-. Je vous passe les détails techniques, mais si vous n’avez pas de compétences admin sys ni de serveur dédié…passez votre chemin ! Il s’est avéré qu’openERP est extrèmement lourd à utiliser, pas du tout intuitif… echec.

    Nous avons enfin trouvé un logiciel – ou plutôt une extension – qui présentait le meilleur des deux monde : gratuit, très peu de ressaisies et plutôt intuitif : streak.

    Streak est une extension pour gmail. Vu que nous utilisons Google for Business (ex Google Apps), nous étions ravis ! Une installation en quelques clics, une intégration plutôt bonne avec gmail, une interface assez graphique et assez claire.

    Les affaires augmentant, nous sommes arrivées aux limites de streak. Au delà d’une centaine de leads, cela devient un vrai cafarnaum… Nous avons quand même persévéré.

    Puis j’ai découvert le CRM d’Hubspot. Gratuit lui aussi, le business modèle est à peine croyable. Ce CRM s’intègre avec votre flux de mail, mais aussi vos appels téléphonique et votre site web.

    Après quelques manipulations, il est possible de faire en sorte que les mails de gmail soient automatiquement intégrés dans les flux clients du CRM.

    Encore mieux : contre quelques manipulations supplémentaires, vous pouvez appeler directement de votre CRM ou bien déclencher un appel sur votre iphone vers votre client.. tout est loggé, vous pouvez même enregistrer la conversation !

    Encore plus dément, après l’isnstallation d’un plug in sur votre wordpress, vous pouvez savoir quand l’un de vos contact surfe sur votre site, quelles pages sont visitées et tout est loggué dans le flux client de votre CRM : limite flippant !

    J’ai donc commencé à basculer mes affaires sur ce CRM qui n’est pas vraiment fait pour la qualification de leads (ils vendent un logiciel pour ça) mais qui nous permet d’avoir une vue excellente sur l’ensemble de notre parcours client.

    Donc si vous avez peu d’affaires : streak est vraiment bien, si vous souhaitez passer sur un modèle plus complet (et tout aussi intuitif), le CRM d’Hubspot est une merveille.

    Et vous quel CRM utilisez vous ?

  • Quel est le meilleur statut de société ?

    On attaque dans cet article un sujet très polémique : le statut de votre future société.

    Sur ce blog, nous parlons de start-ups. Une particularité des start-ups est que par rapport aux autres sociétés, des actions vont être créées (par augmentation de capital), cédées ou échangées, bref pas mal de mouvement sur les actions.

    Sur ce point, les mouvements d’actions, le statut de SAS est le meilleur et le plus adapté.

    Dans une start-up, le fondateur est souvent le président, du moins au début. C’est souvent un ancien salarié. En choisissant le statut de SAS, le président est salarié. Alors ne rêvez pas, le président ne pourra pas toucher de chômage si sa société coule (en contre-partie il ne cotisera pas au chomage), parcontre le président, en tant qu’assimilé salarié, cotisera à la sécurité sociale et ne dépendra pas du RSI.

    Vous entendrez souvent que les charges de la sécurité sociale sont plus élevées que celles du RSI. C’est un peu comme les frais bancaires, c’est vrai, si votre revenu mensuel est d’environ 10K€. Parcontre, quand vous commencez votre société, les salaires et en particulier celui du président, ne sont pas élevés !

    En dépendant de la sécurité sociale, vous ne payez des charges qu’en fonction du salaires que vous vous versez : pas de salaire pas de charge sociales. Ce qui n’est pas du tout le mode de calcul du RSI. Au RSI, en dessous d’un seuil de revenu, le montant de vos cotisations est au moins égal à un minimum, qui va représenter plusieurs milliers d’euros.

    Il y a toujours des cas particuliers, mais franchement, pour une start-up, ouvrir une SARL ou un SA me paraît très coûteux, très complexe face à la souplesse d’une SAS.

     

  • Pourquoi vendre en ligne ?

    Une chose me choque souvent sur les sites des start-ups : ils présentent un super concept, donnent très envie d’essayer voire d’acheter… Mais souvent, il est impossible d’acheter en ligne !

    Vous me direz : il y a des cas où il est impossible de vendre en ligne. Peut-être, mais comment se positionner comme start-up et demander au prospect de décrocher son téléphone en bakélite (son fax, son minitel, son pigeon voyageur…) pour prendre contact avec vous ?

    Ce forcer à vendre en ligne permet de réfléchir à un produit ‘packagé’, standard, facile à comprendre avec une politique de prix simple.

    Afficher ses tarifs en ligne a aussi un autre avantage : quand un prospect vous appelle pour vous demander des renseignements et les tarifs, il sera rassuré d’entendre les mêmes prix que ceux affichés sur votre site.

    Enfin, laisser la possibilité d’acheter en ligne vous permettra… de vendre ! Même si seulement 10% de votre CA sera constitué de vos achats en lignes, ces 10% seront les ventes les moins chronophages que vous aurez faites !

    Pour débuter vos ventes en ligne, ne partez pas dans le délire d’ouvrir un compte en ligne avec votre banque habituelle, vous risquer de fortement augmenter vos coûts de fonctionnements.

    N’écoutez pas votre banque et vos relations qui vont tous vous dire : « Paypal est cher, mieux vaut ouvrir un contrat avec la banque ». Ceci est vrai, à une seule condition, développer un chiffre d’affaire supérieur à environ 10K€/mois de ventes en ligne, en dessous, Paypal est imbattable.

    Si vous commencez seulement à vendre, installez Paypal, vous n’aurez aucun abonnement, uniquement des frais variables. Il sera toujours temps de basculer sur un contrat avec votre banque quand votre chiffre d’affaires en ligne aura augmenté.

    Concentrez vous donc sur la vente. La mise en ligne de votre produit et service est un excellent excercice. Commencez par mettre ce fameux bouton d’achat et listez l’ensemble des étapes à réaliser pour fournir votre produit/service à celui qui va vous l’acheter.

    Commencez par vendre, ne commencez pas par la réalisation de votre service. Vous allez ainsi vous posez les vrais questions, et les réponses que vous allez y apporter vont accélérer votre développement :

    • un bouton d’achat d’accord, mais quel doit être le prix de vente ?
    • le client paye, mais que me faut il comme information pour pouvoir lui délivrer le service (son adresse mail ? son adresse physique ? des renseignements sur sa société ?). Adaptez votre service de façon à avoir le moins d’information possibles à demander à votre prospect. Simplifiez le processus d’acaht et d’utilisation.
    • le client a versé de l’argent, sous quel délais dois-je lui répondre au maximum, sous quel délais dois-je lui délivrer le service ?

    Sérieusement, même si votre service n’est pas totalement terminé, commencez par le mettre en vente en ligne !

  • Vous devez faire vos première ventes en moins de 6 mois !

    Je croise beaucoup de start-up qui se concentrent sur leur produit, cherchent de nouvelles façons d’améliorer leur interface, tentent de résoudre de manière élegante un problème technique…

    Et alors le temps passe, le cash se consume, et pire encore, le superbe produit avec toutes ces fonctionnalités n’a pas encore vécu dans les mains d’un client.

    Résultat, quand le produit arrive sur le marché, il n’y a plus de cash et il est bien tard pour s’apercevoir qu’il ne convient pas aux clients.

    Vous avez sans doute entendu parlé de MVP (Minimum Viable Product) ? C’est votre produit, mais dans sa fonction de base, sans emballage ni fioriture, juste la fonction clé.

    Cela peut être un bout de code non optimisé, un prototype sans aucun design, le principal est qu’il puisse rendre le service de base sur lequel vous allez construire votre aventure entreprenariale.

    Un MVP c’est quelquechose de quasi instantané à réaliser. Pour notre part, nous avions réalisé notre MVP avant d’immatriculer la société, cela nous a pris un mois.

    Le gros avantage, c’est que vous allez pouvoir mettre votre ou vos MVP dans les mains de vos futurs clients. C’est à ce moment que vous allez commencer à apprendre énormément !

    Les clients n’ont pas la même vision que nous, ils n’utilisent pas votre produit ou MVP comme vous l’aviez imaginé, et parfois – miracle – vos futurs clients vous trouvent des astuces d’utilisations auxquelles vous n’auriez jamais pensé. Dans tous les cas, avec vos MVP en circulation vous allez disposer d’un nombre incalculable d’information de qualité, ce qui est important dans votre marché, ce qui ne sert à rien dans votre MVP, les concurrents en place etc…

    Une fois que vous avez validé que votre MVP fonctionne plus ou moins en clientèle vous pouvez commencer le principal : mettre sur pieds la cmmercialisation de votre produit.

    Oui votre produit n’est pas parfait, oui il y a encore 3 fonctionnalités importantes à développer…. Mais penchez vous de suite sur sa commercialisation, c’est un travail de titan.

    Vous allez devoir trouver une promesse, trouver les moyens de faire connaître votre société, fixer un prix, trouver une méthode de vente simple, prendre des rendez-vous, faire signer des bons de commande et/ou réaliser des ventes en ligne.

    Si au bout de 6 mois, vous n’avez rien vendu… Posez vous des questions : vous ne développez pas assez vite, vous êtes trop pointilleux, vous n’arrivez pas à communiquer votre enthousiasme à vos premiers acheteurs ?

    Le fait d’arriver à vendre, c’est à dire -je le précise- à arriver à encaisser du cash a énormément d’effets bénéfiques :

    – vos développeurs seront boostés car c’est un reconnaissance importante de tout le travail qu’ils auront fourni en sous-marin

    – vous aurez validé pas mal d’étapes : une vente signifie une offre  à peu près claire, un prix acceptable, une organisation commerciale qui fonctionne

    – enfin, vous aurez plus de cash et donc vous gagnerez un peu plus de visibilité, un peu plus de marges de manoeuvre.

    Cette volontée de mettre sur le marché un produit très rapidement n’est pas commune, en tout cas dans les start-up.  Pourtant c’est une étape importante qu’il faut provoquer au plus vite.

  • Pourquoi le mode Lean est le plus adapté pour les startups ?

    Dans le vocabulaire des personnes qui parlent au sujet des start-up, on entend parler de lean, parfois aussi d’entreprise agile…

    Ce sont deux concept liés, mais différents. Je vais vous détailler ici comment nous avons appliqué la méthode lean à notre startup. Bien entendu ce qui suit n’est qu’une facette de l’application du lean, mais c’est une facette qui me paraît importante, primordiale voire indispensable.

    A moins que vous soyez très novice en création et en gestion de société, vous devez savoir que la trésorerie, c’est le nerf de la guerre. Quand la trésorerie tombe à zéro, c’est l’arrêt cardiaque, la mort quasi instantanée de l’entreprise.

    Vous démarrez votre startup et bien évidemment, vous avez peu de trésorerie. C’est d’ailleurs un point assez positif quand on y réfléchi. Comment faire face à ce paradoxe : vous avez un produit à développer, vous n’avez que peu de trésorerie…

    Pour faire face à cette problématique, je travaille sur deux points :

    – Je cherche à faire entrer de l’argent dans la société le plus rapidement possible (l’aspect vitesse est certainement plus important que l’aspect montant à ce stade de la vie de la société)

    – Je cherche à réduire au maximum le burn-cash rate, c’est à dire la vitesse à laquelle je consomme ma trésorerie.

    Comment nous avons réduit au maximum notre burn cash rate ?

    Nous avons cherché systématiquement à réduire au minimum les frais, sur tous les fronts de dépense.

    Par exemple, nous avons nous même immatriculé la société (coût total pour obtenir un k-bis, moins de 400€), nous avons pris une adresse en domiciliation, mais nous travaillons en home office, nous utilisons Google Apps pour travailler et collaborer (exit les licences microsoft), nous avons pris un serveur dédié que nous avons virtualisé et qui supporte l’ensemble de nos machines (il y a maintenant plus de 30 machines sur ce serveur). Enfin nous nous sommes versé les plus petits salaires possibles au démarrage et réduit au maximum les déplacements et leur coûts quand ils avaient lieu.

    En parallèle, nous avons cherché à vendre très rapidement nos produits, même si ceux ci n’étaient pas parfait ou pas exactement conformes à ce que nous aurions voulu. Au bout de 6 mois, nous avons mis sur le marché notre produit et réalisé nos premières ventes. Nous avions à l’époque un burn cash rate de 2,5K€/mois ce qui est très faible. Les ventes, même si elles nous ont parues lentes et ‘petites’ au démarrage, on suffit à préserver notre trésorerie.

    A la fin de notre premier bilan, nous avons dégagé un résultat positif. Combien de startup consomment moins de cash qu’elles n’en gagnent lors de leur premier bilan ? De toutes les startups que je côtoie, je n’en connais aucune, pourtant ne pas brûler de cash mais en gagner est pour moi le moyen  le plus sûr de péréniser un dévloppement de société.

    Quels ont été vos choix pour assurer la croissance de la trésorerie de votre startup ?

     

  • Nous apprenons énormément, vous allez en profiter !

    Ce journal a deux fonctions :

    – La première est de retracer le chemin que nous suivons depuis le lancement de notre startup

    – La seconde est de vous partager nos trouvailles, nos réussites, nos échecs

     

    Nous venons de clotûrer notre premier bilan – légèrement positif -, et nous allons pouvoir accélerer le développement de notre startup.

    Au fil des entreprises que j’ai déjà créées, j’ai pu rassembler pas mal d’outils, d’astuces et surtout une ‘philosophie’ qui m’ont permis de mettre sur pieds et de développer des structures (avec plus ou moins de réussites), je vais profiter de ce site pour vous les partager.

    Nous sommes dans un monde où déjà beaucoup de choses ont changées et où ne nous sommes pas au bout de nos surprises.

    Nous avons une chance inouïe : grâce à la technologie et à l’accès à l’information, nous pouvons développer avec nos ‘petits’ moyens des entreprises beaucoup plus professionnelles et efficaces que la plupart des entreprises historiques. Cela peut paraître à peine croyable, mais c’est la réalité.

    Mais une startup c’est quoi ?

    Tout le monde parle de startup … sans savoir la définir.

    J’ai ‘croisé’ beaucoup de startups qui n’en n’étaient pas ! Ce n’est pas parceque vous venez de créer votre entreprise que c’est une startup. Une startup est une entreprise dont la vente du produit est ‘scalable’, c’est à dire qu’une fois que le produit existe, il est pratiquement multipliable à l’infini, sans augmenter considérablement les coûts de fonctionnement.

    Par exemple, monter une entreprise qui vends du conseil, ce n’est pas monter une startup. Plus vous vendez de conseil, plus vous allez avoir besoin de consultants. La marge va certainement s’améliorer avec l’augmentation du chiffre d’affaire, mais la marge dégagée ne va pas exploser.

    Parcontre une entreprise qui vends – par exemple – un logiciel ou un service en ligne peut être une startup. Une fois le service en place, l’augmentation du nombre de ventes ou de clients pourra devenir exponentielle sans que les coûts de fonctionnements explosent eux aussi. Du coup, la marge elle, va littérallement exploser. C’est d’ailleurs pour cela que les investisseurs parient plus facilement sur les startups : le potentiel de gain peut être colossal.

     

    Les prochains articles vont vous présenter les règles que nous nous sommes appliquées pour le lancement et le démarrage ultra rapide de notre startup, bonne lecture !