On attaque dans cet article un sujet très polémique : le statut de votre future société.
Sur ce blog, nous parlons de start-ups. Une particularité des start-ups est que par rapport aux autres sociétés, des actions vont être créées (par augmentation de capital), cédées ou échangées, bref pas mal de mouvement sur les actions.
Sur ce point, les mouvements d’actions, le statut de SAS est le meilleur et le plus adapté.
Dans une start-up, le fondateur est souvent le président, du moins au début. C’est souvent un ancien salarié. En choisissant le statut de SAS, le président est salarié. Alors ne rêvez pas, le président ne pourra pas toucher de chômage si sa société coule (en contre-partie il ne cotisera pas au chomage), parcontre le président, en tant qu’assimilé salarié, cotisera à la sécurité sociale et ne dépendra pas du RSI.
Vous entendrez souvent que les charges de la sécurité sociale sont plus élevées que celles du RSI. C’est un peu comme les frais bancaires, c’est vrai, si votre revenu mensuel est d’environ 10K€. Parcontre, quand vous commencez votre société, les salaires et en particulier celui du président, ne sont pas élevés !
En dépendant de la sécurité sociale, vous ne payez des charges qu’en fonction du salaires que vous vous versez : pas de salaire pas de charge sociales. Ce qui n’est pas du tout le mode de calcul du RSI. Au RSI, en dessous d’un seuil de revenu, le montant de vos cotisations est au moins égal à un minimum, qui va représenter plusieurs milliers d’euros.
Il y a toujours des cas particuliers, mais franchement, pour une start-up, ouvrir une SARL ou un SA me paraît très coûteux, très complexe face à la souplesse d’une SAS.
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