Auteur/autrice : trinity

  • Ne vous posez pas de questions, faites bourrin pour développer votre entreprise

    Echangez autour de vous, vous allez constater qu’il y a une ambiance morose, les affaires sont dures, les conditions pour exercer deviennent de plus en plus contraignantes et changeantes. Nous venons même de vivre 60 jours où une grosse majorité d’entreprises ont simplement arrêté de travailler.

    Pourtant, aujourd’hui vous avez à votre disposition énormément d’outils pour décupler votre impact business.

    Autrefois, la communication était canalisée, elle devait passer par la télévision, les magazines, les journaux. Aujourd’hui, vous pouvez communiquer avec vos cibles directement, sans intermédiaires, à une échelle difficilement imaginable.

    Mais avant de vous expliquer pourquoi vous devez massifier votre approche pour multiplier votre impact, j’aimerai vous rappeler ce qu’il s’est passé au niveau de notre humanité.

    il y a 100 000 ans nos homologues chassaient et ceuillaient, c’était l’état 0 du développement de l’humanité.

    il y a 10 000 ans, apparition des agriculteurs-éleveurs : le gain en productivité a été multiplié par 10. Quelqu’un qui peinait à se nourrir en cueillant, pouvait désormais nourrir 10 personnes autour de lui.

    il y a 200 ans c’est le début de la révolution industrielle : les machines ont permis de multiplier à nouveau la productivité par 10. Un agriculteur, mécanisé, peut désormais nourrir 100 personnes.

    il y a 20 ans : la révolution de l’information : La personne qui embrasse cette révolution décuple encore sa productivité. En utilisant l’information et l’informatique, un agriculteur, doté de GPS, de prévisions métérologiques, d’état de ses sols en temps réél, de robots, peut, à lui seul nourrir 1000 personnes (et encore, je pense que ce chiffre est sous estimé)

    Bref à chaque révolution, nous avons l’opportunité de multiplier notre productivité par 10, autant en profiter.

    Si vous embrassez les révolutions, vous ne prenez pas le risque de disparaitre, vous prenez le risque de sur-performer.

    Si vous lisez Piketti, son ouvrage nous apprend comment le capitalisme est né, pourquoi d’un coup, les pays les plus puissants ont cherché à avoir des terres supplémentaires (des colonies), pourquoi l’esclavage a été mis en place etc..

    En gros plus vous faites travailler de personnes pour vous, plus vous avez de chances de sur-performer.

    Mais aujourd’hui, on va dire, depuis le début des années 2000, un phénomène est arrivé : les ordinateurs personnels peuvent communiquer entre eux et s’adjoindre les services de serveurs surpuissants partout sur le globe.

    Au lieu de faire travailler des humains, vous pouvez faire travailler des machines, des ordinateurs. Faites travailler des machines pour vous, et votre productivité va s’envoler.

    Qu’en est-il concrêtement ?

    Par exemple, avec des machines, nous avons produit plus de 4700 articles en 2019. Je vous met au défi de détecter que ces articles, de 1000 à 2000 mots, ne sont pas rédigés par des écrivains.

    Sur les 6 derniers mois, nous avons développé 60 sites, autour du globe et nous y publions 18 000 articles par mois. Vous avez bien lu, 18 000 articles par mois… Nous sommes deux personnes… imaginez la productivité.

    Je vous entends dire : oui mais les articles ne sont pas de qualité, etc… détrompez vous, ça fonctionne.

    Face à notre approche ‘bourrin’, nous rencontrons beaucoup de personnes qui nous disent ne pas vouloir faire comme nous, que ce n’est pas bien… ok, faisons un saut de 100 000 ans en arrière : vous cueillez, je cultive.

    Cette approche, en masse, que nous permet l’informatique, nous permet de trouver des clients… sans prospecter.

    Appliquez cette méthode à l’envoi d’email (je vois vos cheveux se hérisser 😉 ), et transmettez de l’information sur votre sujet de prédilection à toutes vos cibles, de manière répétée… Vous allez constater que les gens se mettent à connaître vos produits, les gens commencent à vous considérer comme l’expert de ce sujet, bref, dès que vos cibles ont un problème qui entre dans votre champs de compétence : elles vous appellent.

    Evidemment, si vous envoyez un seul mail à 30 de vos cibles, vous n’allez pas en sortir grand chose. Mais si vous ciblez 3000 entreprises, et que dans chaque entreprise, vous réunissez 3 à 4 mails de personnes dans votre cible ou qui gravitent autour de votre cible. Si vous préparez une séquence de 12 mails (pour en envoyer un par mois), vous allez, en 12 mois, contacter 12 000 personnes, et envoyer jusqu’à 142 000 messages… Tout ça, en automatique. Votre prospection se déroule ainsi tous les jours ouvrables, de 9h à 18h et vous n’avez qu’à répondre aux clients qui vous appellent pour leur envoyer des devis.

    Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, dire que les affaires sont moroses, c’est avouer que vous continuez à cueillir vos baies.

    Posez vous la question, et obligez vous à trouver une réponse autre que : oui mais dans mon cas, c’est pas possible.

    Comment allez vous faire pour contacter 1000 fois plus de personnes qu’aujourd’hui ?

    Comment allez vous faire pour adresser un marché 10 fois plus grand qu’aujourd’hui ?

    Comment allez vous faire pour informatiser/automatiser 90% des vos tâches actuelles ?

     

  • Cheat Sheet pour Maria Db

    WordPress est désormais sous Maria db, les commandes usuelles changent, voici un résumé à avoir sous la main :

    Lister les bases de données

    show databases;

    Résultat :

    +--------------------+
    | Database           |
    +--------------------+
    | information_schema |
    | mysql              |
    | performance_schema |
    | wordpress          |
    +--------------------+
    4 rows in set (0.000 sec)
    

    Se connecter à une base de données

    use wordpress;
    

    Résultat :

    Database changed
    

    Lister les tables de la base de données

    show tables;

    Résultat : La liste des tables de la base connectée s’affichent

     

  • La clé pour démarrer son activité

    Voilà plus d’une dizaine d’années que je travaille dans mes propres sociétés.

    J’ai connu des succès, avec la réalisation de chiffres d’affaires importants qui progressaientt. Mais j’ai aussi connu, dans une autre entreprise, un chiffre d’affaire qui avait du mal à décoller.

    J’ai toujours cherché à comprendre comment des entreprises arrivaient à avoir une très forte progression de leur chiffre d’affaires alors que d’autres stagnaient.

    J’ai remarqué une chose : toutes les entreprises qui réussissaient disposaient d’un véritable process commercial, avaient des habitudes bien encrées.

    Mais quel process commercial faut il mettre au point ?

    Ce n’est pas le produit qui fait la vente

    Amis ingénieurs, mettez à la poubelle toutes les croyances que l’on vous a insinueusement inculquées lors de votre formation : faire un bon produit ne garanti pas les ventes.

    Regardez simplement autour de vous : combien de produits bidons se vendent à la pelle ? Enormément.

    Ne perdez donc pas de temps à faire LE produit ultime. Faites un MVP (Minimum Viable Product) et consacrez le reste de votre temps et de votre précieux savoir à automatiser la commercialisation.

    Ce n’est pas le marketing qui fait la vente

    Amis des écoles de commerce, arrêtez de perdre du temps à peaufiner votre marketing. Un site web superbement marketé est idéal, mais un site web avec un message standard suffira au démarrage.

    Je vois souvent des sociétés passer un temps fou sur leur site qui est visité 30 fois par jour, principalement par des robots d’indexation…

    C’est la visibilité qui fait la vente

    Voilà ma conclusion de mes nombreuses années de lecture, de recherches et de mise en pratique de techniques pour augmenter le chiffre d’affaires.

    Certain parlent de communication, d’autres de publicité, d’autres de trafic… Dans tous les cas il faut vous demander comment informer vos cibles que votre produit/service existe : rendre visible votre produit.

    Il faut ensuite y aller sans rechigner, en masse.

    Définir sa cible

    Inutile de raffiner sa cible, il faut parler à toutes les cibles potentielles.

    Une fois votre marché défini, voici quelques ordres de grandeur qu’il faut garder en tête :

    Dans le B2B, votre produit va être acheté par 1% à 3% de vos cibles

    Autant vous dire que vous avez intérêt à adresser tout votre marché, si votre marché représente 1000 entreprises, vous pourrez faire 30 ventes.. si vous adressez les 1000 entreprises ! Si vous en ‘choisissez’ 50 vous limitez fortement vos chances de lever un client.

    Une cible ici est une entreprise, il faut ensuite trouver des contacts à l’intérieur de cette cible. Inutile de vous limiter au dirigeant, prenez tous les contacts décideurs ou influenceurs que vous trouverez.

    Informer les cibles quels que soient leur niveau d’information

    Si vous avez lu l’excellent livre ‘Sell like Crazy’ vous aurez compris que vous cibles ont tous un niveau d’information différent qui peut être représenté comme suit :

    Le problème, c’est que tout le monde cherche à contacter les 3%… Or la masse de vos acheteurs potentiel se trouve surtout dans les 97% autres.

    L’idée est de parler à tout le monde, en adressant des messages permettant à chacun de ‘monter’ dans cette pyramide pour devenir un jour votre client.

    Comme c’est assez difficile de savoir où en est chacune de vos cibles, la méthode que j’ai retenue est la suivante :

    J’envoi une série de mail à toute mes cibles.

    Le 1er email s’adresse à ceux qui ne sont pas conscient de leur problème (et votre produit apporte une solution à ce problème). Dans cet email qui se veut informatif, je ne parle pas de mon produit, je parle du problème du client, je lui montre que ce problème est important pour lui.

    Le deuxième email s’adresse à ceux qui sont conscient du problème. L’idée ici est de montrer à cette personne qu’il existe tout un tas de solutions pour résoudre facilement son problème. Je détaille ici tous les types de solutions qui existent, toujours sans parler de mon produit. Evidemment, mon produit s’inscrit dans un de ces types mais je ne cite pas mon produit, ni aucun autre d’ailleurs.

    Le troisième email s’adresse à ceux qui sont conscient de leur problème et qui sont en phase de recherche d’information. On est typiquement sur des cibles qui sont en train de chercher sur Google et qui cliquent (sans le savoir ?) sur des résultats qui sont en fait des annonces. A ces personnes, j’essaye de présenter les avantages et inconvénients de chaque solution qui existe, là je présente des noms de produit et en particulier le mien.

    Le quatrième email s’adressent à ceux qui sont convaincus. Je leur rappelle les spécificités de mon produit et je leur simplifie le processus d’achat.

    Résultat : j’ai parlé à toute mes cibles, je les ai fait monter en compétences vis à vis de mon produit.

    Faire la démarche en masse et sans relâche

    Votre métier doit maintenant être : constituer des listes de cibles (par paquet de 1000) et définir le contenu que vous allez leur envoyer.

    Dans notre entreprise, nous essayons de définir 1000 cibles par semaines, qui sont ensuite dans une campagne d’information qui va durer 5 semaines.

    Les emails sont envoyés 1 par 1 par notre plateforme pour améliorer la délivrabilité. Nous faisons ça depuis 1 année, notre chiffre d’affaire a déjà été multiplié par 3… et l’année n’est pas finie.

    Vos équipes commerciales prennent contact avec 1000 personnes différentes chaque semaine ?

    Imaginez, si 52 000 entreprises étaient éduquées sur leur problème que résoud votre produit, combien vous appeleraient pour obtenir votre aide ?

    Pour réaliser toute ces actions, 1 personne seulement est nécessaire. Pas la peine d’avoir une armée de commerciaux pour prospecter, trouvez les outils pour vous constituer vos cibles à la vitesse de l’éclair et automatisez les envois. Chez nous, une seule personne réalise l’ensemble de ces tâches, répond aux appels entrants générés , envoi les devis et signe les contrats.

  • Retour d’expérience sur la prospection

    Après plusieurs années d’essais et d’erreurs, je crois avoir trouvé comment attirer des clients.

    Pendant 3 à 4 années, j’ai pratiquement tout essayé : la publicité (adword), la prospection avec appel à froid, les revues de presses, l’emailing…. Evidemment, les retombées ont étés très peu nombreuses, en tout cas en face de l’effort déployé.

    Et puis, mi-2018, après que ma commerciale ait laché l’affaire, je me suis rendu à l’évidence : prospecter est difficile, long, couteux, peu efficace et n’offre quasiment aucun retour sur investissement.

    Si c’est difficile, pourquoi ne pas confier la tâche à une machine ?

    J’ai donc développé une plateforme capable d’envoyer une séquence de prospection sur trois canaux : email, appels et sms.

    Après quelques mois de mise au point, la plateforme a lancée sa première campagne de prospection. Puis une autre, puis une autre… Nous avons contacté au final quasiment 10 000 chef d’entreprises en France. Les taux de retours se sont améliorés au fur et à mesure de nos réglagles : nous arrivont maintenant à 40% de taux de retour.

    C’est à dire que sur 100 personnes contactées, 40 vont reprendre contact avec nous !

    Mais trouver les numéros de portable est un art (que nous commençons à maîtriser) , et coûte de l’argent.

    Nous avons donc décidé de faire un test sur une cible en particulier : envoyer uniquement une séquence d’email.

    Les taux de retour sont donc plus faibles, environ 25% dans notre cas, mais les listes de contacts sont beaucoup plus faciles à réaliser. Tout est plus rapide.

    Alors pourquoi l’emailing que j’ai testé il y a quelques années et l’emailing que je réalise maintenant n’ont pas les mêmes résultats ?

    Je crois que la principale différence est que nous maîtrisons mieux l’envoi d’email (qui reste un métier à mon humble avis) et surtout, nous envoyons des séquences : 5 à 8 emails successif dans notre cas.

    Quand on fait le ratio entre le chiffre d’affaires que nous avons développé et la quantitée d’email, nous sommes à 10€ de valeur par email… Ce qui est vraiment très bien (enfin pour nous).

    Donc, si vous avez des problèmes pour obtenir des contacts entrants, voici ce que je ferai :

    • définir votre cible (plusieurs milliers)
    • définir votre séquence d’email (court et incitant à prendre contact avec vous, pas de vente de produit dans l’email)
    • surveiller la délivrabilité de vos emails pour être certain qu’un maximum arrive dans les boites mails.
    • préparer un discours et une méthode de suivi pour les contacts qui vont vous appeler.

    A vous de jouer !

  • Mac OS : Enlever les fichiers purgeables du Mac

    Comment les fichiers purgeables apparaissent sur le mac ?

    Un comportement assez étrange se produit sur l’OS d’Apple (déjà sur Mojave, mais aussi sur Big Sur) : quand vous supprimez des fichiers, l’espace réellement libre ne change pas.

    Si vous allez dans Pomme>A propos de ce Mac>Stockage , vous allez voir une quantitée d’espace libre à priori satisfaisante… 468Go dans mon cas sur 1,2To

    Parcontre, quand vous allez dans le finder, que vous faites un clic droit/information sur Macintosh HD, vous allez voir que le disponible correspond (donc ici 468Go), mais entre parenthèses, vous voyez la quantitée de place purgeable (dans mon cas 410Go)

    Les fichiers ‘purgeables’ sont des fichiers qui sont présents sur le disque dur, qui ne servent plus à rien (d’ailleurs ils ne sont pas accessibles). Parcontre, votre mac estime que ces fichiers sont suffisament peu important pour pouvoir être enlevés.

    La place n’est donc pas libérée sur votre disque dur : en l’occurence, sur mon disque dur, il reste réellement de libre 468-410 = 58Go.

    Pourquoi les fichiers purgeables sont gênants ?

    Normallement, votre mac va gérer tout seul, dès qu’il en aura besoin, il effacera quelques fichiers purgeables pour retrouver de la place et stocker autre chose.

    Mais quand vous commencez sans cesse à avoir des alertes parce que votre disque est bientôt plein, quand votre mac commence à ralentir (dommage pour un 8 coeurs avec 32Go de RAM…), vous vous dites que récupérer tout l’espace purgeable vous serait bien utile pour retrouver du souffle.

    Quelles sont les solutions pour supprimer l’espace occupé par les fichiers purgeables sur votre Mac ?

    Alors j’ai essayé tout un tas de logiciel comme Onyx et CleanMyMac… Rien n’y fait.

    J’ai aussi bien évidemment consulté le support Apple … La meilleure page sur la gesion de l’espace disque est ici : https://support.apple.com/fr-fr/HT206996 mais cela ne résoud pas le problème de la présence des fichiers purgeables.

    La seule méthode qui fonctionne est la suivante :

    Il faut remplir le disque COMPLETEMENT avec un fichier bidon.

    Le mac sera ainsi forcé à libérer l’espace dédié aux purgeables.

    Ensuite, il suffit d’effacer ce fichier, de vider la corbeille et voilà.. quasiment plus de fichiers purgeables qui occupent inutilement le disque !

    Procédure pour se débarasser des fichiers purgeables sur Mac

    On va créer un fichier rempli de zero sur le disque avec cette commande à taper dans le terminal.

    Accédez au terminal pour supprimer les fichiers purgeables de votre Mac

    Mettez vous dans le repertoire de votre choix (j’ai choisi Downloads) et tapez ceci :

    dd if=/dev/zero of=fichierpleindezero.poubelle

    Cette commande va créer un fichier fichierpleindezero.poubelle et va le remplir de zéros

    Commande_pour_eliminer_les_fichiers_purgeables_du_Mac

    Laissez faire, très très longtemps, vous allez recevoir des alertes, continuez jusqu’à ce que votre mac vous annonce que le disque est plein : sur le terminal, l’opération va s’arrêter et écrire : No space left on drive

    A ce moment là, vous pouvez effacer le fichier et surtout vider la poubelle.

    Si vous regardez à nouveau les informations dans le finder sur Macintosh HD, vous verrez que les éléments purgeables ont disparus !

    Résumé des étapes pour nettoyer les fichiers purgeables sur votre Mac :

    1. Générer un fichier qui va se remplir de zéro et remplir TOUT votre espace disque
    2. Effacer ce fichier
    3. Vider la poubelle
  • Le nurturing : un exemple concrêt de mise en place

    Pour assurer le développement de mon entreprise, j’ai essayé – comme tout le monde ? – la prospection téléphonique.

    Le cold calling 2.0

    Le système que nous avons mis en place est le suivant :

    • on envoi une centaine d’email à nos cibles
    • les emails sont trackés et l’on peut voir dans notre crm qui ouvre, qui clique, qui se rend sur notre site web.
    • ce sont ces gens là que nous appelons alors.

    Les problèmes avec cette démarche sont :

    • comment trouver les emails des cibles avec un point de contact téléphonique
    • comment échanger avec ces interlocuteurs, qui ne sont pas forcément les bons

    La partie de recherche d’email et de contact téléphonique est très très chronophage.

    Les taux de conversion que nous obtenons avec cette méthode sont les suivants, nous obtenons un rendez-vous de démonstration tous les 100 mails envoyés environ.

    C’est que la recherche de point de contact qui est vraiment pénalisante dans ce système.

    J’ai donc recherché une autre méthode.

    En fait je dois vous l’avouer, chercher des contacts, téléphoner presque-à-froid (on appelle les personnes qui ont manifesté un premier ‘intérêt’ mais quand même), ce n’est pas ce qui me motive dans la vie !

    On est au 21ième siècle oui ou non ?

    Alors je suis allé voir ma source principale d’inspiration : les Etats-Unis.

    Ces Américains ont quand même une grosse longueur d’avance sur nous, alors que font-ils pour développer leur business ?

    Le nurturing

    Encore un joli mot Anglais…

    Le constat est le suivant : chaque client traverse un parcours d’achat, chacun à son rythme.

    Inutile de leur envoyer de la publicité bien franche dans leur boite email, quand bien même le sujet les intéresse, ce n’est pas le moment.

    A quelle vitesse supprimez vous ce genre de mail ? Pour ma part, quand ces mails arrivent à franchir le filtre antispam, ils sont directement supprimés.. Je ne les regarde même pas.

    Nous sommes à l’heure de la personnalisation. Qu’on s’en rende compte ou pas, ce qu’on aime, c’est recevoir des nouvelles, de l’information sur des sujets où l’on s’est déclaré intéressé. Regardez votre flux facebook, ce sont les sujets qui vous intéressent.. ou tout du moins les sujets sur lesquels vous avez au moins une fois manifesté un intérêt.

    Le nurturing est le processus qui va permettre de s’adapter à cette nouvelle façon que l’on a de gérer l’information.

    Premiere étape : collecter des emails de personnes potentiellement dans notre cible.

    Deuxième étape : envoyer des emails informatifs à ces personnes, et regarder quels sont celles qui cliquent dans le mail pour allez lire le contenu que vous leur présentez. On se situe ici sur le niveau que l’on appelle TOFU (Top Of the FUnnel), c’est le niveau le plus haut de votre entonnoir à prospect.

    Troisième étape : Les personnes qui ont manifestés un intérêt sur vos premiers emails passent dans la séquence MOFU (Middle Of the FUnnel). Là, il s’agit de leur envoyer des emails – à une cadence un peu plus élevée – qui vont présenter les différentes solutions disponibles pour solutionner le problème décrit dans le TOFU.

    Quatrième étape : Si une personne clique dans un de vos email du MOFU, elle passe au dernier niveau, le BOFU (Bottom Of the FUnnel). Ce niveau repésente l’endroit où se trouvent vos prospects les plus chaud. C’est le moment de leur faire une offre. Cela peut être une offre produit (surtout en B2C) ou une offre de prise de rendez-vous pour une démonstration (en B2B par exemple).

    La beautée de ce système, c’est son automatisation à l’extrême.

    Exemple complet de nurturing

    Assez de blabla, rentrons dans le concrêt avec en exemple mon projet du moment, mettre en place un système de nurturing pour une entreprise qui vend un service d’analyse de comportement client.

    L’objectif ici est de créer un flux constant (et prévisible) de prise de rendez-vous téléphoniques pour pouvoir réaliser une démonstration.

    Comment récupérer les emails ?

    Nos cibles sont les commerçants, et plus précisément les personnes chargées du développement de réseaux de points de ventes.

    Nous allons rédiger 10 articles pour réaliser le TOFU. A l’intérieur de ces articles nous allons proposer un ‘nuggets’, ici un ebook sur les points de ventes afin de récupérer les emails.

    Ces articles seront promus sur une plateforme de publicité, qui, contre des euros 😉 va afficher des pastilles menant vers nos articles. Nous allons ‘régler’ la pression publicitaire pour générer 1000 clics par jour, pendant les jours ouvrables.

    Sur ces 1000 clics, nous prévoyons un taux de récupération d’email de 4% (la vérité sera située entre 1 et 4% !).

    Donc nous allons récupérer 40 emails par jour, qui vont partir dans le TOFU.

    Détail du TOFU

    Le TOFU, c’est pour nous une séquence de 10 emails, qui vont servir à éduquer le client.

    Ces emails devront envoyer vers des articles éducatifs, bourrés de valeur pour le lecteur.

    Les taux de clics que nous prévoyons sont de 1% par envoi. Sur 10 emails, un vieux calcul mathématique totalement faux nous permet de prévoir 10% de taux de conversion.

    10% des personnes qui entrent dans le TOFU vont passer au niveau MOFU.

    Les autres 90% ? Pour l’instant, à la fin de la séquence TOFU, nous stockerons leur email et l’effacerons de notre base de nurturing.

    Nos choix en terme de fréquence d’envoi sont de 1 email tous les 10 jours.

    La séquence TOFU va donc durer 90 jours maximum, soit environ trois mois, soit 60 jours ouvrables… 2400 emails dans ce niveau de funnel donc à terme.

    Détail du MOFU

    Le MOFU va être constitué d’une séquence de 5 emails, qui vont servir à présenter au lecteur les différentes solutions techniques qui s’offrent à lui pour résoudre son problème.

    Les taux de clics à ce niveau sont -parait il- de 10% par envoi. Sur 5 emails, cela nous fait 50% de taux de conversion (en réalité un peu moins, mais le détail du calcul mathématique m’échappe et n’a aucun intérêt pour moi à ce stade).

    Vont entrer dans ce MOFU 240 emails, et donc 120 devraient cliquer pour lire l’article ou récupérer leur information et passer au statut BOFU (Bottom Of Funnel)

    Détail du BOFU

    Le BOFU va être constitué d’offre, en tout cas d’appel à l’action. Dans notre cas, ce seront des demandes de rendez-vous pour une démonstration. Ce moment d’échange va me permettre d’en savoir plus sur ce prospect chaud. Le déroulé de la présentation devra me permettre de ‘BANTer’ le client, de le qualifer. Si il s’avère que le prospect est intéressant, mon objectif sera de démarrer un pilote.

    Je prévois d’arriver à réaliser un échange téléphonique avec 20% du BOFU, ce qui devrait me donner 24 rendez-vous téléphoniques… sur 90 Jours.

    Pas terrible me direz vous ? L’idée de départ est de valider le concept, si en plus je récupère 24 rdv sur 3 mois, cela me fait 2 rdv téléphonique par semaine, un bon début pour une action totalement automatisée.

    Qu’en est il du ROI ?

    Acheter 1000 clics par jour, 5 jours par semaine, cela coûte 150€/semaine (pour récupérer 200 emails maximum par semaine).

    Je pense réaliser une vente tous les 4 rdv téléphoniques, le panier moyen est de 3K€. Ce qui me fait 3K€ de CA pour 300€ d’investissement en publicité. x10 en ROI, cela me parait viable, les chiffres étant forcément à vérifier sur le terrain.

    Dans tous les cas, une fois le rendement établis avec des chiffres réels, il sera toujours temps de ‘scaler’ le process pour augmenter le CA.

    Je veux réaliser 40k€ de CA par mois ? Cela fait 10K€/semaine, 3 affaires signées par semaine, 12 rdv téléphoniques par semaine, 60 emails dans le BOFU par semaine, 120 emails dans le MOFU par semaine, 1200 emails dans le TOFU par semaine, soit 30 000 clics par semaine, un budget marketing de 900€ par semaine.

    Quel outil utiliser pour mettre en place une séquence de nurturing ?

    Vous l’avez vu, je prévois de gérer un flux de 2400 emails, avec un séquençage assez particulier en fonction du comportement des cibles.

    Il faut bien évidemment automatiser l’ensemble de ce travail pour se concentrer sur l’essentiel : affiner les messages pour que les taux de conversion soient les meilleurs possibles.

    Les logiciels de marketing automation sont en vogue et le secteur est déjà bien structuré.

    Ce secteur se décompose en trois parties :

    1. Les systèmes de marketing automation issus de trois énormes entreprises : IBM, Oracle et Salesforce. Les tarifs sont tellement complexes qu’il est impossible d’obtenir un tarif. Comptez autour de 100 000€ pour l’installation de ces solutions
    2. Les systèmes de marketing automation issus de grosses entreprises (200 millions de $ de CA) qui sont Hubspot et InfusionSoft. Là aussi les tarifs sont assez élevés, comptez environs 1€/an par contact. Un contact étant une personne qui arrive sur votre site web et dont vous récupérez l’email. Les frais de mise en service sont tout aussi exhorbitants, proches de 10 000€. Dans notre cas, 2400 emails sur trois mois, cela nous envoi vers une solution à plus de 10 000€/an… hors installation.
    3. Les systèmes de marketing automation de petites sociétés. Là c’est la jungle, les tarifs évoluent de 0€ à 1000€/mois environ et le prix évolu en général avec le nombre de contact dans votre base.

    Nous avons dans un premier temps testé autopilotHQ. Au premier palier, moins de 1000 contacts, la solution coûte 25$/mois ce qui est très raisonnable. Seulement voilà, l’installation s’est révélée difficile, le logicel n’est pas compatible avec grand chose. Malgrès l’interface graphique et la philosophie très simple de l’outil, nous avons du abandonner.

    Nous avons choisi d’installer Mautic. Mautic est un logiciel de marketing automation open source qui possède les fonctionnalités que nous recherchions (à savoir être en mesure de mettre en place une séquence d’email). La beauté du logiciel : si vous avez les compétences techniques pour mettre en service un logiciel sur votre propre serveur, le logiciel est gratuit !

    L’interface est très claire, très propre et surtout, le logiciel fonctionne à merveille.

    Pour envoyer les emails nous avons choisi Mailjet, qui s’interface relativement simplement avec Mautic. Mailjet revient à 9€/mois pour 30 000 emails.

    Pour capter les emails sur nos articles, nous utilisons Thrive Leads, qui lui aussi s’interface assez simplement avec Mautic.

    Voilà à très bientôt pour un retour d’expérience sur le terrain. Si vous avez des exemples chiffrés, nous pouvons échanger via les commentaires !

  • Comment choisir les mots clés sur lesquels vous positionner ?

    Vous avez une liste de mots clés et maintenant, voici le moment crucial où vous devez choisir quels sont les mots clés que vous allez retenir pour rédiger un article.
    Ce moment est VRAIMENT important, car si vous faites les mauvais choix vous ne verrez AUCUN résultat, comprenez vous n’aurez aucune visite supplémentaire sur votre site à court terme. C’est la désillusion assurée et vous risquez simplement de lâcher l’affaire.

    Voici les erreurs SEO que j’ai faites

    Je maintiens, j’anime plusieurs blogs. Certains ont démarrés très vites, d’autres ont désespérément végété. Mon expérience se base sur des lancements de blogs qui ont atteint plus de 15 000 visites par jours en moins de 3 ans, un autre en 5 ans, mais j’ai aussi un blog qui n’a pas dépassé 100 visites par jour au bout de 6 mois (et plus de 200 articles…).

    Les blogs qui ont décollés ont tous la même caractéristique, les blogs qui ont végété ont eux aussi leurs propres caractéristiques.

    Les blogs qui n’ont pas décollés, étaient (oui au passé car j’ai corrigé le tir 😉 ) optimisés sur des mots clés très concurrentiels.

    Les blogs qui ont décollés ont été propulsés dans un premier temps par des articles qui se sont positionnés sur la première page en très peu de temps, entre 15 jours et 1 mois.

    Les mots clés pour lesquels les articles apparaissaient en 1er page de Google avaient cette particularité : c’étaient des mots clés très très spécifiques, avec des volumes de recherche très bas (comprenez moins de 300 recherches/mois) et un KD (Keyword Difficulty) assez bas : moins de 70.

    Le KD est un indice fourni par Semrush qui va de 0 à 100 et qui représente la difficulté pour se positionner sur un mot clé. Si votre blog n’est pas très puissant, optez pour des KD les plus bas possibles, toujours en dessous de 70. Avec un blog plus puissant (qui réalise quelques 10 000 vues par jour) vous pouvez vous attaquer à des KD jusqu’à 85 environ.

    Un bon critère est aussi le nombre de résultats qu’affichent Google sur votre mot clé cible. Si vous vous approchez des 10 000 résultats – et moins – cela va être possible de se placer en 1er page. Si il y a plusieurs millions de résultats, accrochez vous, il va falloir être meilleur que ce million de site web !

    Si vous voulez voir quels genres de mots clés ont ces caractéristiques, je vous invite à essayer dans la fenêtre ci-dessous pour voir les résultats.

    Vous allez découvrir ce qui est vraiment frustrant : les mots clés accessibles (KD<70) ont des volumes de recherche très très faibles.

    Ce sont pourtant ces mots clés précisément qu’il faut travailler.

    Pourquoi ?

    Car il vaut mieux être visible quelques fois plutôt qu’invisible en permanence.

    Prenez par exemple un mot clé recherché 500 fois par mois. Si vous arrivez sur la première page, en moyenne, vous allez récupérer 6% de clics. Donc 500*0,06 = 30 clics par mois… 1 clic par jour, je vous l’ai dit que j’allais vous faire rêver.

    Calculons la ‘rentabilité’ d’avoir une page qui obtient 1 clic par jour

    1 clic par jour, cela revient à 365 clic par an.

    Si votre site vous ramène en moyenne 2 centimes par visites (c’est une moyenne pour un site qui propose des liens en affiliation), votre article va vous faire ‘gagner’ 7€ par an.

    A vous donc de choisir ensuite le niveau de retour sur investissement qui vous convient. Si vous souhaitez récupérer vos investissement en une année, il ne va pas falloir que votre article vous coute plus de 7€ à produire.

    Nous parlons là d’un article de 500 mots. Au coût en France du mot, c’est à dire 10 centimes, votre article va vous coûter 50€, c’est là que le bas blesse, il va vous falloir innover pour trouver une manière de produire des articles de qualité à moins de 7€ pièce.

    Vous pouvez voir les choses différemment : Si vous investissez votre temps à produire des articles, en écrivant à la place de regarder votre film du soir, vous pouvez en une soirée écrire un article de 500 mots. Disons que vous écrivez 3 articles par semaine, vous aurez constitué un actif de 150 articles qui vont vous faire gagner 1000€ par an.

    L’effet boule de neige

    Occuper toute ses soirées pour gagner 1000€ par an c’est un début mais avouez que cela ne fait rêver personne.

    Heureusement il y a un effet induit à récupérer des clics en provenance des résultats de recherche de Google : Google va pouvoir ‘jauger’ votre site.

    Le fait d’avoir des visites va permettre au moteur de recherche d’analyser plus en profondeur le comportement de vos visiteurs (puisqu’il y en aura plus). Et meilleur sera le comportement, meilleure sera la ‘force’ de votre site attribué par Google.

    Si Google voit que vous avez par exemple un taux de rebond assez faible (proche ou en dessous des 70%), cela est un signe pour le moteur de recherche que le contenu que vous produisez plaît aux internautes, enfin aux utilisateurs de Google. Et ce que Google cherche, c’est à fournir les meilleurs résultats possibles aux internautes qui utilisent son moteur (car alors vous allez continuer à utiliser le moteur et donc… à voir les publicités adwords qui font grassement vivre Google).

    En commençant par des ‘petits’ mots clés, vous allez donc acquérir un petit peu de trafic, suffisamment pour permettre à Google de s’apercevoir que votre site intéresse les internautes. Et vous allez voir les visites augmenter sur votre site, car Google va privilégier de plus en plus vos pages.

    Si vous commencez directement par des mots clés très concurrentiels (hotel, formule 1, iphone..) vous ne sortirez JAMAIS dans les résultats de recherche et votre site restera ‘faible’ ou inconnu aux yeux de Google, vous écrirez dans le vide.

    [fa_announce link_id=730]

    [fa_announce link_id=731]

    Pour vous donner un ordre d’idée, avec 150 articles par an, travaillés sur des petits mots clés, vous allez atteindre 200 visites par jour en un an maximum. Ensuite vous allez pouvoir tripler ce trafic chaque année. Nous ne savons pas où cela s’arrête, mais sachez qu’en 5 ans de travail, vous allez pouvoir atteindre 10K visites par jour, ce qui représente plus de 70K€ de revenus annuels.

    Aujourd’hui, combien de visites journalières avez vous ?

  • Comment améliorer le positionnement de votre site web

    J’ai testé pas mal d’outils et de système d’analyses et je vais vous présenter aujourd’hui SEMRUSH, un service en ligne que j’utilise pour améliorer la visibilité de mon site sur internet.

    Semrush est un produit assez coûteux, puisqu’il va falloir compter 70€ par mois, cependant, le produit regorge d’informations utiles pour votre référencement.

    Je vais passer rapidement sur les petits plus de la plateforme pour vous expliquer ensuite comment je m’en sers pour améliorer les positions de mes articles.

    Des améliorations en permanence

    La plateforme SemRush utilise à plein la fonctionnalité Saas. Plusieurs fois par mois vous allez voir apparaître des nouveautés dans la console. Sont récemment apparus, l’audit des backlinks, la connection avec Google Analytics, le suivi de votre marque.

    En plus, à partir de l’interface, vous avez directement accès aux derniers articles de leur blog, qui présente l’actualité du SEO et la description des fonctionnalités. Vous allez aussi avoir accès aux derniers webinars, au support et aux tutoriaux.

    Votre interface est donc très active, il s’y passe toujours plein de choses !

    Pourquoi optimiser ses articles ?

    Je passe un temps fou à optimiser les articles de mes blogs. Pourquoi je passe autant de temps à faire ça ?

    Parce que je constate qu’un site bien tenu comporte plein d’erreurs, est souvent sous-optimisé de partout d’un point de vue SEO. Pour ‘passer’ devant mes concurrents jusqu’à finir sur la première page de résultats pour un tas de mots clés, je corrige en permanence les articles déjà parus.

    Parfois, il y a des erreurs techniques, souvent il y a de la sous optimisation.

    En réalisant ces corrections, je ne peux toujours pas me battre face à des sites comme Amazon ou Youtube, mais mon site ressort très vite devant l’ensemble des concurrents du secteur.

    Imaginez, très très peu d’entreprises consacrent du temps à cette problématique et se retrouvent, sans le savoir pénalisé par Google et déclassés dans les résultats de recherche.

    Si vous prenez le temps d’optimiser votre site en permanence, vous allez passer devant toute cette foule et votre site va devenir visible, à vous le trafic organique !

    Comment optimiser ces articles avec Semrush ?

    Voici la technique que j’ai retenue pour optimiser mes articles de façon quasi-mécanique.

    Semrush peut vous servir à plein d’autres choses comme la recherche des mots clés, l’analyse de vos concurrents, mais je m’en sers avant tout pour avoir un site optimisé au maximum.

    Pour voir le rendu de Semrush, tapez le nom de votre site ou un mot clé qui vous intéresse dans le cadre ci-dessous, les données qui vont en ressortir sont en général très intéressantes :

    Je vais vous décrire les trois fonctions clés que j’utilise pour l’optimisation de mes articles, puis je vous détaillerai ma procédure.

    La fonction Site Audit pour trouver les points à améliorer

    La fonction d’audit de site dans Semrush va vous décomposer les points à améliorer en trois catégories :

    • les erreurs de votre site
    • les alertes sur votre site
    • les informations sur votre site

    Les erreurs détectées par Semrush

    Les erreurs sont évidemment les points à corriger en urgence. Pour chaque type d’erreur détecté, Semrush va vous expliquer comment le corriger et surtout vous lister les pages qui contiennent l’erreur.

    Les erreurs possibles sont :

    • des pages ont des contenus dupliqués
    • des pages n’ont pas pu être crawlées (comprenez : elles sont inaccessibles pour le robot Google)
    • de fausses pages dans votre sitemap
    • des liens internes vers des images qui sont cassés
    • des pages qui retournent le code d’erreur 5XX (erreur serveur)
    • des liens internes qui ne sont plus à jour
    • des pages sans title tags
    • des problèmes de résolution de DNS
    • des problèmes de format d’URL
    • des liens externes qui ne sont plus à jour
    • des pages qui retournent des codes d’erreur 4XX (pages introuvables)
    • des liens brisés vers des images extérieures
    • des erreurs dans le fichier robots.txt
    • des erreurs dans le fichiers sitemap.xml
    • des problèmes avec des titles tags dupliqués
    • des problèmes de résolution de l’adresse en www
    • des pages sans tag pour le viewport
    • des pages avec trop d’HTML
    • des pages AMP sans tag cannonical

    A chaque fois vous allez pouvoir suivre l’évolution du nombre d’erreurs. L’idée étant de maintenant le nombre d’erreurs au plus bas.

    Les alertes détectées par Semrush

    Les alertes sont des points qu’il vaut mieux corriger, mais qui ne sont pas considérées comme des erreurs.

    C’est dans ce menu que je passe le plus de temps, sur 500 pages crawlées sur mon site, Semrush m’informe qu’il y a en tout 510 alertes 🙁

    Les alertes nuisent au bon référencement de votre site, c’est pour cette raison qu’elles sont importantes à traiter. Et quand je vois le nombre d’alertes sur mon site qui est tout sauf un site laissé à l’abandon, je n’ose imaginer combien d’alertes sont présentes sur un site mal suivi.

    Les alertes possibles sont :

    • des pages ont un ratio text-HTML trop bas
    • des pages ont un title tag et un titre H1 dupliqué
    • des pages n’ont pas assez de text dans le title tags
    • des pages n’ont pas assez de mots
    • des pages ont trop de texte dans le title tag
    • des pages n’ont pas de meta-description
    • la homepage n’utilise pas https
    • des pages n’ont pas de titre H1
    • des pages ont des redirections temporaires
    • des pages ont un temps de chargement trop long
    • des pages contiennent trops de liens
    • des pages ont plus d’un titre H1
    • des pages n’ont pas d’attributs hreflang
    • des pages n’ont pas de doctype déclarés
    • des images n’ont pas d’attributs Alt
    • des pages utilisent le flash
    • des pages contiennent des iframes
    • des pages ont des underscores dans les urls
    • des liens internes possèdent l’attribut no-follow
    • le sitemap.xml n’a pas été trouvé
    • des pages ont trops de paramètres dans leurs urls

    Pour mon site, j’ai beaucoup de duplication de titre et de titre H1 et ce paramètre de l’audit est mon point de départ pour optimiser mes articles

    Les informations fournies par Semrush

    Enfin, un troisième niveau ou catégorie est disponible dans Semrush, il regroupe toutes les informations qu’il est bon d’avoir, mais qui n’ont pas forcément un impact sur votre SEO.

    Ce 3 ième groupe contient :

    • les liens externes qui ont un attribut nofollow
    • les pages qui ont spécifiquement bloqués le crawler de Semrush
    • les url trop longues
    • le fichier robots.txt non trouvé

    Personnellement, je regarde les nouvelles de ce groupe et je rends invisible les notifications (par exemple, j’ai pas mal de liens externes en no-follow, c’est volontaire, je n’ai pas besoin de traiter cette information)

    La fonction position tracking de SemRush

    Cette fonction va vous permettre de suivre, pour chaque mot clé que vous avez choisi, la position de votre site et surtout sont évolution dans le temps.

    Il existe pas mal de façon d’analyser votre ranking global dans l’outil, vous pouvez même, à partir de vos mots clés, trouver le ou les concurrents dans votre catégorie et suivre leur évolution sur vos mots clés.

    Le plus déroutant reste de choisir ses mots clés. Semrush vous propose d’ajouter directement les mots clés détectés dans Google Analytics (via Google Search), mais je pense que vous devez choisir des mots clés à vous, vos objectifs et les ajouter au fur et à mesure.

    La fonction SEO idea de SemRush

    Ce troisième menu va vous présenter tout ce que vous pouvez optimiser sur votre site. Le nombre d’idées fournies est assez hallucinant. Chaque idée est en plus argumentée.

    Les idées sont regroupées en 6 catégories :

    • Stratégie
    • Technique SEO
    • Expérience Utilisateur
    • Liens retours
    • Sémantique
    • Contenu

    Par exemple, SemRush va pouvoir vous dire ‘Eviter le bourrage de mots clés dans la balise <body>’ et va vous montrer vos différentes moyennes de mots clés (dans le corps de l’articles, le titre le H1 la méta description) et les confronter aux moyennes de vos principaux rivaux !

    Chaque idée est à peu près argumentée de la même façon, c’est assez énorme et le travail pour tout corriger est tout simplement colossal.

    Heureusement, Semrush vous classe les idées de celle qui ont le plus d’impact à celle qui auront le moins d’impact. Vous pourrez alors travailler à votre rythme en commençant par les plus forts impacts, le peu de temps que vous y consacrerez sera forcément à fort rendement.

    Ma procédure pour l’optimisation des articles

    Vous l’avez compris, avec Semrush, vous allez avoir plein d’informations, peut être même trop. Voici comment je fais pour optimiser mon site avec une efficacité maximale.

    Tout d’abord sachez que 100% de mes articles nécessitent des corrections, je ne peux donc pas décemment être exhaustif et je dois sélectionner les articles que je vais corriger.

    Pour cela, je pars du Site Audit.

    Je fais afficher la liste des pages qui ont un H1 et un titre dupliqué et j’ouvre cet article dans mon interface administrateur de WordPress.

    Dans cet article je vais vérifier que le mot clé que j’ai choisi pour l’optimisation est le bon, c’est à dire qu’il correspond à un mot clé recherché et accessible (pour la notion de ‘accessible, je ne peux rien pour vous, c’est complètement au feeling).

    Un peu plus concrètement, si vous avez un article optimisé sur un mot clé plutôt générique et que vous ne ressortez pas dans les résultats de recherche, c’est que ce mot clé est trop fort pour votre site à aujourd’hui. Il peut alors être intéressant de choisir un mot clé plus précis, moins générique. Certes il sera moins recherché sur le moteur Google, mais vous serez en mesure d’apparaitre sur la première page : il vaux mieux glâner quelques clis, plutôt que ne pas apparaitre dans les résultats de recherche.

    Une fois que la page est optimisée, je vais dans Position Tracking et j’enregistre le mot clé dans ma liste de mots clés, en ajoutant une petite note (qui apparaitra sous forme d’étiquette à côté du mot clé) pour indiquer la date à laquelle j’ai optimisé l’article.

    Ensuite je vais dans SEO idea et je lie le mot clé que je viens de saisir à l’url de la page que je viens d’optimiser. Ainsi Semrush sera en mesure d’analyser ma page par rapport à son mot clé et pourra me conseiller quelques actions en fonction de l’état de mes concurrents sur ce mot clé.

    En résumé : Audit → Position Tracking → Seo Idea

    Ce qui revient à :

    Détecter les pages où il y a des erreurs → Corriger les erreurs et optimiser sur un mot clé accessible → Associer ce mot clé à la page pour obtenir des idées d’optimisation

     

    Voilà, c’est concis, si vous avez des questions, posez les ci-dessous, je me ferai un plaisir d’y répondre.

  • Comment nous trouvons nos clients sur internet ?

    Nous vendons des produits B2B et pourtant nous sommes partis à la conquête de nos clients sur internet.

    Pourquoi ?

    Parce que le processus d’achat des clients commence par la phase ‘découverte’. En effet, difficile d’acheter un produit si vous ne savez pas qu’il existe !

    Et comment faites vous quand vous cherchez un produit ? Vous faites une recherche sur internet… Parfois même quand vous êtes sur internet, quelquesoit le site, vous pouvez ‘entendre parler’ d’un produit ou voir une publicité, ce qui va orienter vos recherches.

    Ensuite, nous sommes une petite société. Nous n’avons clairement pas les moyens d’embaucher une armée de commerciaux, nous ne savons pas non plus les gérer et encore moins les recruter.

    Nous avons donc fait le pari de l’acquisition client sur internet.

    Il y a plusieurs moyens pour acquérir des clients sur internet, voici ceux que nous avons recensés :

    • obtenir de la visibilité en produisant du contenu afin d’acquérir un trafic qualifié. Nous pourrons utiliser ce trafic pour l’éduquer et afficher nos services
    • obtenir de la visibilité par de l’affichage publicitaire.

    Obtention de visibilité par l’acquisition de trafic

    Nous avons -je pense- une assez bonne expérience sur l’acquisition de trafic. Nous gérons aujourd’hui plusieurs sites qui cumulent plus de 15K visiteurs/jours.

    Nous savons donc comment acquérir du trafic, comment l’exposer à des messages, quels sont les taux de conversions que nous pouvons espérer.

    En gros, avec de l’affichage de vos propres publicités sur un trafic ciblé, vous pouvez espérer 1 à 2% de clic sur vos bannières. C’est très peu (heureusement il existe d’autres moyens de monétiser un tel trafic 😉 ).

    Nous avons donc développé un blog, indépendant (c’est à dire avec son propre nom de domaine), où des articles utiles pour notre cible sont écrits. Au bout d’un an, après avoir publié une centaine d’articles, nous en sommes à 200 visites/jours. C’est très peu (notre fréquence de publication est finalement assez basse et nos articles sont assez court, un peu au dessus de 500 mots). Cependant, cela nous permet déjà de connaître une foule de mots clés que nos cibles recherchent. Et nous commençons à nous constituer une petite communauté très ciblée.

    Acquérir du trafic via la production de contenu est un vrai marathon. Tout nos sites ont mis plus d’un an à véritablement décoller, celui là ne fera pas exception à la règle. Nous prévoyons d’atteindre les 1000 visites jours dans un an avec 100 articles de plus.

    Malgrès des résultats encore en demi-teinte, le coût de production des articles est resté inférieur aux ventes générées, ce qui est quand même une très bonne affaire.

    Cela veut juste dire que si vous envisagez d’acquérir des leads via la production de contenu, vous pouvez d’ores et déjà vous y mettre, car les résultats vont certainement mettre quasiment deux ans pour venir. Mais vous vous constituez là un véritable actif avec une visibilité qui va toujours augmenter, pour peu que vous produisiez du contenu de façon régulière.

    Obtenir de la visibilité par de l’affichage publicitaire

    C’est le coeur de notre problème actuel.

    Payer pour de l’affichage publicitaire, même si cela peut engendrer des factures énormes, va nous permettre de démultiplier notre impact commercial.

    En effet, nous allons pouvoir afficher nos services auprès de milliers d’internautes, de façon quasi instantanée. Nous sommes persuadés que cette affichage massif va forcément générer des ventes. Le tout est de trouver un système qui reste rentable.

    Pour mettre toute les chances de notre côté, nous avons :

    • un budget d’acquisiton client maximal de 400€ par client, ce qui nous parait largement suffisant (notre idéal étant de ne pouvoir dépenser ‘que’ 150€ pour acquérir un client)
    • suivi les formations google adword

    Je vous invite à vous intéresser de près aux formations Google pour adword. Même si vous ne vous destinez pas à devenir une agence publicitaire, ces formations vont vous permettre de comprendre l’intime fonctionnement d’adword et de surtout limiter vos coûts aux maximum.

    De plus vous allez découvrir toute la puissance du système Adword dont il est impossible d’imaginer à l’avance tous les aspects. Par exemple, vous allez pouvoir exposer les personnes qui sont venus sur votre site jusqu’à 540 jours plus tard…

    Petits calculs de rentabilité entre amis

    La partie la plus intéressante : je vous expose là nos prévisions, nous verrons au bout d’un mois nos résultats.

    Nous disposons d’un produit sur lequel nous pouvons consacrer jusqu’à 400€ en frais d’acquisition de client.

    Nous prévoyons de vendre au moins 1 produit par jour et nos espérances les plus folles se situent à 3 produits par jour.

    Avec 400€, une bonne optimisation des enchères, nous allons pouvoir générer 400 clics vers nos landing pages.

    Dans l’e-commerce, les taux de conversion les plus bas se situent aux alentours de 3%. Ce qui signifie que 3% des visiteurs d’un site e-commerce finissent par acheter au moins un produit.

    Tablons sur 1% de taux de conversion. En théorie, sur les 400 visiteurs que nous allons récupérer… 4 devraient acheter.

    Vous allez me dire que les chiffres et les prévisions sont faciles à manipuler, c’est vrai. Cependant je vous assure qu’1% de taux de conversion c’est très faible et que pour tenir nos pari, nous devons faire mieux que 0,25% de conversion. Franchement, cela nous parait accessible.

     

  • Suivre les actions de vos visiteurs sur votre site

    Aujourd’hui, je vais aborder un point un petit peu technique, mais cela devrait vous faire gagner du temps par la suite.

    Je suppose que vous avez déjà un site web et que vous y avez installé le code de tracking Google Analytics.

    Mais si vous voulez continuer avec Google Analytics, il va être long et difficile de tracker les actions que font vos visiteurs sur le site. Dès que vous allez faire des tests et que vous allez vouloir avoir des données, cela va vous demander d’entrer du code supplémentaire dans vos pages, ce n’est jamais très rapide.

    Heureusement, Google met à votre disposition Google Tag Manager.

    L’idée de base c’est d’installer G sur votre site web (celui de Google Tag Manager), puis de gérer l’ensemble des évènements à suivre directement à partir de l’interface web Google Tag Manager.

    Vous allez alors pouvoir faire des tests, corriger, remplacer, améliorer la façon dont vous voulez suivre les évènements, sans toucher au code de votre site.

    La déclaration des évènements à suivre va donc se faire dans google Tag Manager

    La visualisation des évènements (clic sur les bannières par exemple) va continuer à se faire via l’interface de visualisation de Google Analytics

    Voici les trois grandes étapes que je vais vous détailler dans cet article :

    • comment remplacer le code de tracking Google Analytics et toujours avoir vos données de visites dans votre interface Google analytics
    • comment suivre un clic sur une bannière avec Google Tag Manager
    • comment voir les clics sur les bannières comme objectifs de conversion dans Google Analytics

    Remplacer le code de tracking Google Analytics par celui de Google Tag manager

    Si vous avez Google Analytics d’installé sur votre site web, vous avez forcément déposé sur l’ensemble des pages le code de tracking que vous a fourni Google.

    Il faut remplacer ce code par celui de Google Tag Manager.

    Où récupérer le code de tracking de Google Tag Manager ?

    Il va falloir vous rendre sur le site de Google tag Manager, ouvrir un compte (avec le même compte=la même adresse email que celle utilisée dans Google Analytics).

    Voici le lien : https://tagmanager.google.com

    Ensuite, il faut récupérer le code de tracking, il est accessible en cliquant sur ‘Installer Google gestionnaire de balises’ :

    Installer Google gestionnaire de balises
    Installez la balise Google Tag Manager

    Une fenêtre avec le code apparaît, c’est ce code qu’il faut mettre à la place de votre code de tracking Google Analytics.

    Vous allez me dire, ok mais alors je ne verrai plus de données dans Google Analytics ?

    Et bien en l’état, c’est vrai, et je vais vous expliquer comment configurer Google Tag Manager pour ‘remettre en service’ Google Analytics.

    Activer le suivi pour Google Analytics

    Même si Google a énormément simplifié et clarifié son interface dans cette version 2 de Google Tag Manager, cela reste pas très intuitif.

    Voici la démarche pas à pas pour remettre en service Google Analytics.

    Tout d’abord, vous devez choisir les variables avec lesquelles vous voulez travailler. Pour cela, cliquez sur ‘Variables’ et sélectionnez les mêmes cases que ci-dessous :

    Variables pour faire un suivi type Google Analytics
    Choisir ses variables dans Google Tag Manager

    Ensuite, il faut définir un déclencheur. Vous devez expliquer à quelles conditions le déclencheur va s’activer.

    Ici ce que l’on recherche c’est de créer un déclencheur qui va s’activer à chaque fois qu’une page est vue par l’internaute. Nous allons donc choisir l’évènement ‘Page vue’.

    Le type de déclencheur à choisir s’appelle ‘Page vue’

    Enfin la règle de déclenchement s’applique quand l’url correspond à l’expression régulière .* (notez le point devant le signe étoile). Cela signifie que le déclencheur va s’activer pour toutes les pages vues sur votre site.

    Une fois que vous avez validé votre déclencheur, vous devriez avoir cette vue :

    Configuration du déclencheur Google tag Manager
    Définir son Déclencheur pour le suivi de type Google Analytics

    Dernière étape, vous devez déclarer la balise.

    Pour cela, cliquez sur Balises dans le menu à gauche.

    Créer une nouvelle balise en choisissant le produit ‘Google Analytics’, le type ‘Universal Analytics’.

    Il vous faut alors entrer l’ID de suivi (celui de votre compte Google Analytics) du type UA-99999999-1

    Choisir le type de suivi ‘Page vue’ et laisser le reste par défaut.

    Vous devriez obtenir le résultat suivant :

    une balise configurée dans Google tag Manager
    Définir la balise dans Google tag Manager

    Quand tout est correctement configuré, revenez sur l’écran ‘Présentation’ et publiez (bouton tout en haut à droite) votre travail. Vous pouvez auparavant choisir ‘Prévisualiser’ pour tester votre balise.

    Pour voir si cela fonctionne, ouvrez google analytics en mode temps réel, et ouvrez aussi votre site web… vous devriez voir de l’activité !

    Vous voilà donc avec un site possédant un code de tracking Google Tag Manager, et un google analytics fonctionnel.

    Maintenant, et c’est tout l’avantage de Google tag Manager, vous allez pouvoir ajouter d’autres évènements à suivre sans modifier le code de votre site web.

    Je vais vous détailler en suivant comment suivre un clic sur une bannière (une image) avec Google tag Manager.

    Suivre un clic sur une bannière avec Google Tag Manager

    Deuxième étape, suivre un évènement en particulier avec Google Tag Manager.

    Dans cet exemple, nous allons suivre le clic sur une bannière de notre site (une image).

    Il y a trois étapes à suivre :

    • définir les variables
    • définir le déclencheur
    • définir la balise

    Si vous avez suivi les étapes du chapitre précédent, vos variables sont correctement configurées. En effet, nous allons suivre les clics, et toutes les variables clics sont activées.

    Création d’un déclencheur pour suivre les clics sur les bannières

    Créez un nouveau déclencheur, donnez lui un nom.

    Il faut choisir un évènement : ici on va choisir l’évènement clic, car ce sont des clics que nous voulons tracer.

    Choisir un évènement : clic
    Choisir l’évènement clic pour suivre les actions de clics sur le site

     

    Il faut configurer un déclencheur : nous allons ici suivre les clics sur des liens (notre image contient un lien qui renvoi l’internaute sur une nouvelle page quand l’image est cliquée).

    En cible, nous allons donc choisir ‘Liens uniquement’ :

    Configurer son déclencheur
    Configurer un déclencheur dans Google Tag Manager pour suivre les clics sur son site

    Il faut choisir quand le déclencheur s’active : ici on souhaite que le déclencheur ne s’active que lorsque l’internaute se trouve sur notre site (tout le site dans ce cas).

    Notez qu’il est possible avec cette propriété de définir un endroit particulier, ou une simple page, ce qui permet de n’activer le déclencheur que sur des points précis de votre site.

    Conditions pour l'activation du déclencheur
    Choix d’une condition à remplir pour que le déclencheur s’active

    Il faut enfin définir la condition de déclenchement : ici on souhaite que le déclenchement se produise quand l’internaute clique sur une url qui contient une adresse cible bien définie (un autre nom de domaine).

    Suivre un clic sur un site avec Google tag Manager
    Configurer la condition qui va déclencher l’enregistrement de l’action de l’internaute

    Voilà, enregistrez, votre déclencheur est configuré. Vous devriez avoir une vue ressemblant à cela :

    Exemple de configuration d'un déclencheur GTM pour suivre un lien
    Un déclencheur correctement configuré pour suivre un clic sur un lien

    Création de la balise pour suivre un clic sur une image

    Dernière étape, il faut mettre en service la balise qui va encapsuler tout ce que l’on vient de définir.

    Créer une nouvelle balise, choisissez le produit Google Analtics (car nous voulons suivre cet évènement dans Google Anlaytics). le type de balise doit être ‘Universal Analytics’

    Pour configurer la balise, vous devez récupérer l’ID de suivi Universal Analytics (disponible dans votre compte Google Analytics, plus précisément, sur la page admin, colonne propriété, menu Paramètre de la propriété).

    En type de suivi, vous choisissez ‘Evenement’

    En Catégorie vous mettez un texte descriptif et dans Action et Libellé, vous mettez exactement pareil que dans l’exemple ci-dessous. Ces éléments sont les valeurs qui seront remontées dans Google Analytics et qui vont vous permettre de savoir d’où viennent ces déclenchements.

    Je vous invite à retenir le texte que vous choisissez pour le paramètre de suivi des évènements/Catégorie. Dans l’exemple ci-dessous, je l’ai appelé ‘Clic vers MONSITE’.

    Vous aurez besoin de ce nom pour configurer les objectifs dans Google Analytics.

    Configuration type d'une balise dans Google Tag Manager
    Comment configurer correctement une balise dans GTM

    En Déclenchement, vous choisissez ‘Clic’ et votre déclencheur (parmi la liste des déclencheurs qui s’affiche).

    Vous enregistrez la balise, vous devriez avoir un résultat du genre :

    Balise configurée
    Un exemple complet de balise configurée dans Google Tag Manager

    Il ne vous reste plus qu’à publier vos modifications. C’est le bouton en haut à droite de la console Google tag Manager. Pour les plus prudents, vous pouvez choisir Aperçu et déboguage pour voir si tout fonctionne avant de publier.

    Voir les clics sur les bannières comme objectifs de conversion dans Google Analytics

    Votre balise Google Tag Manager va donc commencer à envoyer des données à Google Analytics pour chaque clic sur les images dans votre site.

    L’idée ici est d’associer cet évènement à un objectif dans Google Analytics, pour suivre le nombre de clics que nos bannières reçoivent.

    Pour cela, dans Google Analytics, il faut d’abord allez dans Admin, puis dans la colonne VUE choisir Objectifs.

    Sur cette nouvelle page vous allez pouvoir définir un nouvel objectif.

    Dans configuration de l’objectif, il faut choisir personnalisée

    Dans Description de l’objectif, vous choisissez un nom pour votre objectif et en Type d’objectif vous choisissez évènement (car Google Tag Manager va remonter des évènements à Google Analytics)

    Enfin dans Détails de l’objectif il faut préciser au moins une condition. Ici on va choisir Catégorie et on va compter l’évènement comme remplissant l’objectif quand la Catégorie sera égale à ‘Clic vers MONSITE’. Cette valeur est remontée par Google tag Manager et c’est de cette façon que l’on fait le lien entre les deux produits de Google.

    Voilà, votre objectif est configuré. Vous pouvez tester que tout fonctionne avec la partie temps réel !

    Suivi d'évènement définis dans Google Tag Manager
    Suivi des objectifs réalisés dans Google Analytics