Vous avez une liste de mots clés et maintenant, voici le moment crucial où vous devez choisir quels sont les mots clés que vous allez retenir pour rédiger un article.
Ce moment est VRAIMENT important, car si vous faites les mauvais choix vous ne verrez AUCUN résultat, comprenez vous n’aurez aucune visite supplémentaire sur votre site à court terme. C’est la désillusion assurée et vous risquez simplement de lâcher l’affaire.
Voici les erreurs SEO que j’ai faites
Je maintiens, j’anime plusieurs blogs. Certains ont démarrés très vites, d’autres ont désespérément végété. Mon expérience se base sur des lancements de blogs qui ont atteint plus de 15 000 visites par jours en moins de 3 ans, un autre en 5 ans, mais j’ai aussi un blog qui n’a pas dépassé 100 visites par jour au bout de 6 mois (et plus de 200 articles…).
Les blogs qui ont décollés ont tous la même caractéristique, les blogs qui ont végété ont eux aussi leurs propres caractéristiques.
Les blogs qui n’ont pas décollés, étaient (oui au passé car j’ai corrigé le tir 😉 ) optimisés sur des mots clés très concurrentiels.
Les blogs qui ont décollés ont été propulsés dans un premier temps par des articles qui se sont positionnés sur la première page en très peu de temps, entre 15 jours et 1 mois.
Les mots clés pour lesquels les articles apparaissaient en 1er page de Google avaient cette particularité : c’étaient des mots clés très très spécifiques, avec des volumes de recherche très bas (comprenez moins de 300 recherches/mois) et un KD (Keyword Difficulty) assez bas : moins de 70.
Le KD est un indice fourni par Semrush qui va de 0 à 100 et qui représente la difficulté pour se positionner sur un mot clé. Si votre blog n’est pas très puissant, optez pour des KD les plus bas possibles, toujours en dessous de 70. Avec un blog plus puissant (qui réalise quelques 10 000 vues par jour) vous pouvez vous attaquer à des KD jusqu’à 85 environ.
Un bon critère est aussi le nombre de résultats qu’affichent Google sur votre mot clé cible. Si vous vous approchez des 10 000 résultats – et moins – cela va être possible de se placer en 1er page. Si il y a plusieurs millions de résultats, accrochez vous, il va falloir être meilleur que ce million de site web !
Si vous voulez voir quels genres de mots clés ont ces caractéristiques, je vous invite à essayer dans la fenêtre ci-dessous pour voir les résultats.
Vous allez découvrir ce qui est vraiment frustrant : les mots clés accessibles (KD<70) ont des volumes de recherche très très faibles.
Ce sont pourtant ces mots clés précisément qu’il faut travailler.
Pourquoi ?
Car il vaut mieux être visible quelques fois plutôt qu’invisible en permanence.
Prenez par exemple un mot clé recherché 500 fois par mois. Si vous arrivez sur la première page, en moyenne, vous allez récupérer 6% de clics. Donc 500*0,06 = 30 clics par mois… 1 clic par jour, je vous l’ai dit que j’allais vous faire rêver.
Calculons la ‘rentabilité’ d’avoir une page qui obtient 1 clic par jour
1 clic par jour, cela revient à 365 clic par an.
Si votre site vous ramène en moyenne 2 centimes par visites (c’est une moyenne pour un site qui propose des liens en affiliation), votre article va vous faire ‘gagner’ 7€ par an.
A vous donc de choisir ensuite le niveau de retour sur investissement qui vous convient. Si vous souhaitez récupérer vos investissement en une année, il ne va pas falloir que votre article vous coute plus de 7€ à produire.
Nous parlons là d’un article de 500 mots. Au coût en France du mot, c’est à dire 10 centimes, votre article va vous coûter 50€, c’est là que le bas blesse, il va vous falloir innover pour trouver une manière de produire des articles de qualité à moins de 7€ pièce.
Vous pouvez voir les choses différemment : Si vous investissez votre temps à produire des articles, en écrivant à la place de regarder votre film du soir, vous pouvez en une soirée écrire un article de 500 mots. Disons que vous écrivez 3 articles par semaine, vous aurez constitué un actif de 150 articles qui vont vous faire gagner 1000€ par an.
L’effet boule de neige
Occuper toute ses soirées pour gagner 1000€ par an c’est un début mais avouez que cela ne fait rêver personne.
Heureusement il y a un effet induit à récupérer des clics en provenance des résultats de recherche de Google : Google va pouvoir ‘jauger’ votre site.
Le fait d’avoir des visites va permettre au moteur de recherche d’analyser plus en profondeur le comportement de vos visiteurs (puisqu’il y en aura plus). Et meilleur sera le comportement, meilleure sera la ‘force’ de votre site attribué par Google.
Si Google voit que vous avez par exemple un taux de rebond assez faible (proche ou en dessous des 70%), cela est un signe pour le moteur de recherche que le contenu que vous produisez plaît aux internautes, enfin aux utilisateurs de Google. Et ce que Google cherche, c’est à fournir les meilleurs résultats possibles aux internautes qui utilisent son moteur (car alors vous allez continuer à utiliser le moteur et donc… à voir les publicités adwords qui font grassement vivre Google).
En commençant par des ‘petits’ mots clés, vous allez donc acquérir un petit peu de trafic, suffisamment pour permettre à Google de s’apercevoir que votre site intéresse les internautes. Et vous allez voir les visites augmenter sur votre site, car Google va privilégier de plus en plus vos pages.
Si vous commencez directement par des mots clés très concurrentiels (hotel, formule 1, iphone..) vous ne sortirez JAMAIS dans les résultats de recherche et votre site restera ‘faible’ ou inconnu aux yeux de Google, vous écrirez dans le vide.
[fa_announce link_id=730]
[fa_announce link_id=731]
Pour vous donner un ordre d’idée, avec 150 articles par an, travaillés sur des petits mots clés, vous allez atteindre 200 visites par jour en un an maximum. Ensuite vous allez pouvoir tripler ce trafic chaque année. Nous ne savons pas où cela s’arrête, mais sachez qu’en 5 ans de travail, vous allez pouvoir atteindre 10K visites par jour, ce qui représente plus de 70K€ de revenus annuels.
Aujourd’hui, combien de visites journalières avez vous ?